Du dessin avant toutes choses
Cette dixième édition du festival Graphéïne propose un parcours artistique à travers quinze lieux du réseau PinkPong, offrant un large panorama des arts graphiques et des pratiques contemporaines du dessin comme la bande dessinée, la création numérique, la sérigraphie ou l’édition, mais aussi des liens qu’entretient le dessin avec les autres médiums d’expression.
Pour l’ouverture du festival, l’exposition PinkPong Book réunit les productions éditoriales des membres du réseau : catalogues d’expositions, livres d’artistes et créations graphiques en tout genre seront présentés dans une scénographie originale.
Il sera également question de livre avec La Bibliothèque grise et la venue de Charles Burns, figure majeure du comics underground américain.
D’autres expositions associent des médias multiples, supports digitaux et plastiques, avec des artistes tels que Collectif 2S, Pablo Valbuena, Pascal Navarro ou Dominique Mathieu. Le street art, la sérigraphie et la peinture seront également mis à l’honneur avec les œuvres métissées de Soia & Khalil Minka, Valérie Andriantsiferana et Philippe Hérard.
L’exposition collective Presque rien réunira une soixantaine d’artistes de l’Occitanie célébrant les dix années d’existence de La Fabrique tandis que LC X LC présentera une multitude d’artistes éditeurs d’horizons très divers.
Cette riche programmation s’accompagne d’une série de rendez-vous : vernissages, performances, médiations, concerts… Des parcours en bus gratuits offriront au public de sillonner le territoire de la métropole toulousaine, à la rencontre des artistes et des commissaires d’exposition. Pour cette dixième édition, le festival Graphéïne s’affirme comme un événement majeur autour des approches actuelles du dessin contemporain. C’est parti pour un nouveau marathon de découvertes et d’expériences artistiques au plus près des acteurs de l’art contemporain. Pensez à vous inscrire à nos parcours et bonne lecture !
Bon Graphéïne à tou.t.e.s !
Le réseau PinkPong
Lettre de soutien à l’équipe du Château d’Eau, pole photographique de Toulouse
ASSOCIATION PINKPONG
Réseau Art contemporain
Toulouse & sa métropole
1 place Laganne
31300 Toulouse
Fait à Toulouse, le 21 décembre 2018
La Mairie de Toulouse s’oriente vers un nouveau mode de gestion du Château d’Eau.
Sans entrer dans le détail du dossier, les membres du Réseau PinkPong, fédération des acteurs de l’art contemporain de la métropole toulousaine, tiennent à apporter leur soutien à l’équipe du Château d’Eau.
En tant que réseau d’art contemporain regroupant une vingtaine de structures répartis sur le territoire toulousain, nous tenons à témoigner de la qualité du travail effectué par nos collègues du Château d’Eau depuis tant d’années.
Au-delà de la seule gestion du Château d’Eau, nos collègues œuvrent au quotidien pour le développement culturel et artistique dans la métropole toulousaine. Membre fondateur du Réseau PinkPong, le Château d’Eau travaille avec les autres structures du territoire avec constance dans un esprit d’entraide mutuelle.
À ce titre, Jean-Marc Lacabe a présidé le Réseau PinkPong durant quatre années consécutives et a rempli ses fonctions avec dévouement, faisant régner un esprit de camaraderie au sein de l’association, encourageant les échanges et les collaborations. Notre démarche vise à témoigner du professionnalisme et de l’excellence du travail réalisé par l’équipe actuelle du Château d’Eau. Malgré des moyens toujours en baisse, le Château d’Eau continue de produire des expositions de grande qualité suivies par un public nombreux et fidèle. Quel centre d’art, quel musée, hors Paris, dédié à la photographie peut se targuer d’un tel niveau de fréquentation ?
Les choix artistiques de Jean-Marc Lacabe, le dynamisme de son équipe, les collections de l’association PACE, photographies et livres, constituent une référence dans le domaine de la photographie contemporaine, pour les professionnels, les collectionneurs, les amateurs, en France et en Europe. Parmi d’innombrables expositions, nous pouvons citer certaines qui ont permis de défricher de nouveaux talents comme Smith, Pieter Hugo, Viviane Sassen ou Mohamed Bourouissa. D’autres expositions revenaient parfois sur des artistes importants de l’histoire de la photographie comme Arthur Tress, Tod Papageorge, Antanas Sutkus ou Fred Herzog. Outre ces multiples expositions personnelles, nous pouvons citer en exemple l’exposition « Étonnantes affinités » réalisée par Jean-Marc Lacabe aux Jacobins sur la base des collections de l’association PACE.
Notre société a besoin de lieux d’arts avec un minimum d’exigence et une véritable direction artistique. Le rôle du Château d’Eau, comme de tout centres d’arts dignes de ce nom, est de faire des choix les plus exigeants et pertinents possibles. Les artistes eux-mêmes en témoignent. Ils ont besoin de lieux où leur œuvre soit valorisé, où il existe un regard constructif et un réel soutien à la création.
Les professionnels du secteur culturel que nous sommes savons l’engagement total et l’implication sans faille de nos collègues du Château d’Eau pour que vive la création photographique sous toutes ses formes à Toulouse. Nous partageons les inquiétudes actuelles concernant la situation du Château d’Eau. Nous serons attentifs à son évolution et appelons de nos vœux une reprise du dialogue.
Le chemin que l’on fait pour rencontrer une œuvre participe à l’apprentissage de l’empathie vers l’autre. Nous nous reconnaissons toutes et tous dans la démarche du Château d’Eau, qui vise à offrir aux publics des repères, de façon à ce que chacun-e construise son propre jugement face à la création.
PinkPong,
Réseau art contemporain Toulouse et métropole
